Réponses des candidats

De la Nupes (4e et 5e circonscriptions) le 11/06

        La NUPES a comme objectif de s'attaquer rigoureusement au trafic routier dans le cadre de sa lutte contre le réchauffement climatique. Localement elle s'oppose à la rocade sud de Lannion et au projet de pont sur le Léguer.

        C'est la condition pour pouvoir repenser la place du piéton dans les mobilités. Cela implique qu'aucune infrastructure routière ne fasse l'impasse sur un aménagement piétonnier, ce qui n'est pas encore le cas aujourd'hui tant pour les piétons et les vélos si l'on en juge par les travaux en cours aujourd'hui.

        Cette attention aux piétons que nous sommes toutes et tous est inhérente au projet environnemental très complet que nous portons. Surtout la NUPES a la préoccupation principale de faire participer les citoyennes et les citoyens aux décisions qui impliquent leur vie. C'est dans cet esprit que votre association sera régulièrement consultée sur tout projet urbain et attendra des propositions de sa part. 

                                      Bien cordialement.

 

De Mme Marielle VICET (5e circonscription), le 8juin

J’ai pris connaissance avec un grand intérêt du courrier relatif à la promotion de la marche à pied que vous m’avez adressé par messagerie électronique le lundi 30 mai dernier. En ma qualité de Docteure en psychanalyse et psychopathologie, je connais parfaitement les bienfaits de la marche à pied pour la santé physique et psychique. La marche renforce l’immunité naturelle qui a fait défaut à nombre de nos concitoyens dans le contexte épidémique de ces deux dernières années.

Je suis consciente de la faible considération des pouvoirs publics pour les piétons dans une société de plus en plus motorisée, avec toutes les conséquences néfastes que sont les pollutions atmosphériques par les émanations gazeuses issues de la combustion des carburants, mais également la pollution sonore en particulier dans les villes où la circulation automobile est de plus en plus intense, à l'exception des centres villes. Faisant de la réponse à l’urgence écologique une de mes priorités locales, je suis donc sensible à la nécessité de favoriser d’autres moyens de déplacement non polluants et bénéfiques à la santé. La marche à pied en fait bien entendu partie. 

J’ai également noté que marcher le long des routes de la cinquième circonscription présente des dangers élevés par le mauvais état des bas-côtés, leur absence bien souvent, conjointement à un trafic de véhicules qui croît de manière très forte en saison touristique, notamment en zones côtières. Il y va de même de traversées de routes pour piétons insuffisamment visibles et mal protégées contre la vitesse excessive de véhicules. Des trottoirs sont parfois trop étroits en ville, limitant fortement leur usage, en particulier pour les personnes à mobilité réduite. Ce constat n’est bien entendu pas exhaustif et je suis consciente que bien d’autres difficultés s’opposent au déplacement en pleine sécurité de mes compatriotes piétons. 

Soucieuse de mettre en œuvre une démarche d’humanisme et de solidarité, si je suis élue, je m’emploierai à être à votre écoute, à déterminer avec votre aide les priorités locales pour les déplacements à pied, à œuvrer pour que voient le jour des solutions pertinentes et efficaces dans le cadre de « plans Piétons » dont vous souhaitez l’établissement avec le concours des collectivités locales. 

En milieu urbain de tels plans devraient s'attacher à une meilleure cohabitation des engins divers avec les piétons (du vélo, aux trottinettes en passant par les gyroroues). La continuité des cheminements piétonniers adaptés est une absolue nécessité comme l'augmentation des espaces piétonniers. 

En milieu rural, la circulation piétonne le long des routes est particulièrement dangereuse. Le remembrement a supprimé nombre de chemins communaux. Les plans de déplacements piétonniers devraient prévoir des chemins praticables toutes l'année reliant chaque commune entre elles. 

Ces plans devront intégrer comme vous le suggérez le développement d'une véritable culture piétonne. Cela peut passer dès la plus tendre enfance à la généralisation des pédibus en organisant leur développement sur l'ensemble des communes. 

Bien entendu ces mesures devront être accompagnées d'un cadre financier pour permettre leur concrétisation et d'un calendrier de mise en œuvre. 

Si je suis élue, je m'engage à défendre ces mesures à l'Assemblée.

Marielle VICET,

Ensemble pour les Libertés (EPL)